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9054 Messages dans 1381 Fils de discussion- par 19543 Membres - Dernier membre: kagemusha

28 Mars 2024 à 18:10:27
Parapentes de la Sainte-VictoireParapentes de Sainte-VictoireLE BISTROTLes leçons d'un accident
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Auteur Fil de discussion: Les leçons d'un accident  (Lu 8395 fois)
Jean Michel L


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« le: 11 Décembre 2014 à 14:18:16 »

La lecture d'un bref résumé d'accident sur la shootbox me laisse penser que l'on ne tirera pas forcement leçon de cet accident du 10 novembre à la Sainte baume.

Les circonstances décrites sont: "pour info, rentrée de nord violente, reculé derriere le relief, sous le vent, fermeture, au sol"

Cette vision de l'accident me parait occulter complètement le facteur humain et laisse penser que la cause est uniquement due aux éléments de la nature qui se sont déchainés.

Hier le vent était changeant en intensité. Lorsque j'ai décollé, la difficulté était plutôt l'affaiblissement du vent qui rendait les gonflages paresseux. Plus tard depuis l'atterro j'entendais à la radio Laurent qui mettait en garde du forcissement.  

Ces caprices éoliens était LA caractéristique météo du jour.

Lorsque Seb sera plus en forme (c'est à dire bientôt   ) il serait intéressant qu'il nous rapporte son ressenti.

Cependant, quelques questions me viennent de suite.

Au vu de la difficulté à décoller, était il raisonnable de de mettre en l'air pour un deuxième vol ?

La voile utilisée EN C (une air disign de très bonne réputation) était elle adaptée à l'expérience du pilote ?

La fréquence écoutée était elle celle du club (14700) sur laquelle Frigo a prévenu du vent forcissant ?

Je pense que face à ce genre de situations, il ne tient qu'à nous de prendre des marges..

Mais peut-être me tromp-je et qu'il est inévitable que l'un d'entre nous tombe de temps en temps dans les griffes de la nature... méchante nature  







« Dernière édition: 11 Décembre 2014 à 14:43:26 par Jean Michel L » Journalisée

Le sport mesure la valeur humaine en millimètres et en centièmes de seconde.
-Bernard Arcand-
Anthony


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« Répondre #1 le: 11 Décembre 2014 à 14:38:33 »

La première fois où je suis allé voler sur ce site Loic m'avait mis en garde de bien prendre si je souhaitais me rendre sur le paradis et de prendre une marge de sécurité. La falaise est assez haute et verticale au dessus de la chapelle (pardon pour mon imprécision, mais je n'ai pas les noms en tête) ainsi qu'au niveau du paradis. La configuration du relief fait qu'entre ces deux endroits, un venturi se forme et que contrairement à la première partie du vol où on a tendance à se mettre à l'aplomb du relief, nous devrions contourner cette zone de venturi par le nord avant de se jeter sur le paradis. Je ne sais pas si c'est la cause de l'accident, mais il me semble important de le rappeler.
Il y'a peut être d'autres facteurs comme ceux cités par Jean Michel, mais celui là en est également un selon moi.
Un prompt rétablissement Seb! Que tu retrouves rapidement l'usage de ton bras!
Anthony
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Willy


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L'embrouille


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« Répondre #2 le: 11 Décembre 2014 à 15:55:57 »

Je ne pouvais voler ce jour là mais j'avais quand même regardé Météociel qui annonçait un renforcement rapide du vent en début d'après midi .Si j'avais pu j'aurais opté pour un créneau de vol de 10h à 12h en essayant d'être vigilant .Mais cela ne m'aurait pas forcément mis à l'abris d'un renforcement prématuré du vent avec à la clé la même mésaventure que Sebastien .Je ne jette la pierre sur personne et je ne sais d'ailleurs pas à quelle heure a eu lieu l'incident .
Tout ça pour mettre en garde les nouveaux pratiquants qu'il est préférable de choisir une journée avec des prévisions de vent stable voir faiblissant . Donc choisir plutôt une queue de mistral ce qui est le cas la majorité des fois ou on a décidé d'y voler .Malgré tout le mistral restera toujours capricieux donc méfiance même si on est dans la bonne tendance.
Voilà rien de très scientifique juste un peu de bon sens pour pouvoir continuer à voler sur ce très beau site .

Bon courage Sébastien  
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drickos


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« Répondre #3 le: 11 Décembre 2014 à 15:57:43 »

Tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit notamment le commentaire d'Antho sur le placement par rapport à la crête. Ca à l'air d'un vol simple mais ca peut se compliquer très vite car contrairement à d'autres sites il n'y a pas d’échappatoire si l'on avance plus face au vent. On a peut être un peu tendance à l'oublier. J'étais moi aussi un peu limite hier et suis rentré pas bien vite au deuxième barreau. Cela dit c'était prévu et on l'a senti rentrer.

Pour ce qui est des noms de lieux:
-la chapelle sur la crête = Le Saint Pilon
-le premier sommet à l'est de la Chapelle = le Jouc de l'aigle
-le second sommet à l'est de la Chapelle = Le signal des béguines

le paradis est un petit plateau plein d'arbres bien plus bas et tout au bout de la crête à l'est, pas bien recommandé en parapente..


Bon rétablissement Seb!
« Dernière édition: 11 Décembre 2014 à 18:48:00 par drickos » Journalisée
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Froisseur de Tissu


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« Répondre #4 le: 11 Décembre 2014 à 17:06:46 »

Alors ce que je peux en dire

- la météo : comme le dit Willy, le vent été annoncé forcissant assez franchement dans la journée avec une composante rafaleuse, comme on peut s'y attendre avec une entrée de mistral. La force maximale annoncée allait être trop importante pour nos chiffons, même accélérés. Après une petite molle, Marcos et moi nous sommes reposé au déco et dès que les premiers signes de forcissement sont apparus, nous avons décoller en se faisant la remarque qu'il valait mieux décoller "tôt" que de se retrouver coincer dans cette belle compression qu'il règne assez souvent au décollage de la Sainte-Baume. Peu de temps après, j'ai remarqué que le vent tournait plein Nord, voire NNE et que j'essuyais des rafales qui commençaient à devenir "solides". J'en ai donc profité pour l'annoncer à la radio sur la fréquence club en précisant aux pilotes qu'il ne nous restait probablement plus longtemps à voler et qu'il fallait se méfier.

- le massif : du NNE, c'est un bon travers droit. On pourrait du coup se dire que la transition du Col du Saint-Pilon (en allant vers l'Est, après la Chapelle), doit se faire en effectuant une laisse de chien par le nord. Là chacun a ses propres expériences et le mieux reste de tenter plusieurs fois pour se faire une idée : des fois la masse d'air est plus porteuse en s'écartant du relief, parfois suivre la ligne du col marche très bien. Personnellement j'ai fait une première transition au début de la journée et j'ai fini très bas le long des falaises et suis revenu presque à la hauteur de la chapelle... La fois suivante le vent avait tourné et les appuis dynamiques dans le col permettaient d'arriver en meilleure posture de l'autre côté. Voyant que je me refaisais de l'autre côté du col, Clément m'a emboîté le pas et nous avons gratté un peu vers le Jouc de l'Aigle pour arriver à monter sur les crêtes et pouvoir avancer plus efficacement vers l'Est.
Je sais très bien que voir des voiles quelque part pousse les pilotes à aller voir aussi. C'est à la fois bien et piégeux puisque cette transition est un peu technique et que si on la loupe, on peut se retrouver trop loin de l’hôtellerie avec une vache un peu étroite comme seule option. Pas mal de facteurs influencent la réussite : le cheminement suivi (relief / laisse de chien), l'évolution du vent météo qui peut changer complètement la configuration entre un premier pilote et un suivant quelques minutes plus tard, l'orientation du vent et sa force, les performances brutes de la voile... Donc chacun doit être conscient de ces facteurs avant de se lancer.

J'ai poussé la fin de mon vol en allant saluer nos amis militaires. J'étais propulsé par du NNE fort et je crabais presque parallèle au relief à 25km/h. Je savais bien que quand j'allais me remettre face au vent j'allais probablement être sur place. Pas d'inquiétude parce que ma machine a plus de 30km/h de réserve sous l'accélérateur, mais en effet, quand je me suis mis face au vent, je reculais sagement à 4km/h. Des conditions de vent qu'on peut facilement juger comme "fortes".

D'ailleurs l'ami Marcos alors qu'il jouait à frôler le crêtes un peu à l'ouest du déco s'est pris une superbe rafale qu'il l'a amené juste derrière où sa voile a terminé sa course dans un arbre, sans dégât heureusement. J'étais juste à côté et au moment de la rafale j'ai vu ma vitesse sol passer à 2km/h...


Prudence donc. Et surtout bon rétablissement à Seb. En voyant la configuration de l'accident, on se dit que ça aurait pu être bien pire.
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« Répondre #5 le: 11 Décembre 2014 à 18:39:55 »

D'accord avec tout ce qui a été dit.
Et surtout sur les dangers d'une situation où le vent est prévu forcissant sur la Sainte Baume.

Je n'étais pas en l'air ce jour là mais je souhaitais partager une autre expérience.

Il y quelques mois, je m'étais retrouvé avec le Bauju dans une situation similaire où on savait que le NW allait rentré.
Ca n'a pas manqué, on a bien senti que ça forcissait d'où l'importance d'être en radio pour échanger entre nous sur nos ressentis respectifs quant à l'évolution de l'aérologie dans laquelle on vole. Super Frigo d'avoir pu prévenir tout le monde.

Au delà du venturi dans le col pour la transition vers le Paradis, lorsque le vent rentre fort, il y a une zone très pourrie au niveau de l'attero.
Une crête située 200 ou 300 mètres au nord de l'attero crée des rouleaux au dessus de l'attero entre 100 et 300 mètres sol,tu as l'impression d'être dans une machine à laver. D'où l'importance de ne pas tarder à aller poser quand ça commence à rentrer.

Bon rétablissement à Seb !!!
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« Répondre #6 le: 11 Décembre 2014 à 18:48:50 »

le nord ouest ( mistral) c'est un vent a la con .
rétabli toi bien .
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« Répondre #7 le: 11 Décembre 2014 à 19:05:19 »

Une chose primordiale selon moi est de voler sur la fréquence FFVL 143.98.75 afin d'anticiper une rentrée de Nord (NO ou NE.
La balise de la Sainte donne souvent de précieuses indications même si parfois la force du vent au Pic (25 km plus au Nord) peut être radicalement différente, très rare mais ça s'est déjà produit ...
La laisse de chien obligatoire surtout en cas de N/NE d'autant plus qu'on risque de se retrouver un peu sous le vent du Signal des Béguines.
Pour info dimanche dernier, on a pu aller vers l'est en allant gratter au Col du Saint Pilon car la tendance était plutôt NO, puis vers la fin de l'après midi c'est repassé N/NE et impossible d'y retourner, j'ai même vu Yves MOREAU se prendre une petite fermeture en tentant de forcer le passage ...

Ce dimanche également un pilote qui ne devait pas trop connaître le site s'est enfilé derrière nous et n'est pas arrivé à rentrer, il a posé là :





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« Répondre #8 le: 11 Décembre 2014 à 19:17:59 »

Ô Peuchère ! Se poser là-bas c'est vraiment la misère !

Pour la balise de la Sainte-Victoire, c'est assez inégal. Le mistral est d'autant plus fort qu'on est à l'Ouest (qu'on se rapproche de la vallée du Rhône en somme) et au Sud. La Sainte Victoire prend souvent "moins" de Mistral que la Sainte-Baume (ou que Marseille). Du coup l'info est intéressante mais pas totalement fiable.

Pour la laisse de chien, on pourrait penser qu'elle est essentielle par vent de NNE et pourtant le col "aspire" le météo et par exemple hier, il était tout à fait possible de passer dans le col, alors qu'on avançait à 22km/h pour y aller, sans rencontrer aucune turbulence. Il faut y aller progressivement, prendre ses repères... La logique est parfois prise en défaut. On peut tout à fait faire des "essais" et revenir se refaire à la chapelle pour mieux choisir son cheminement le coup d'après.
« Dernière édition: 11 Décembre 2014 à 19:19:37 par frigorifix » Journalisée

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« Répondre #9 le: 11 Décembre 2014 à 19:24:22 »

C'est là:

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« Répondre #10 le: 11 Décembre 2014 à 19:43:30 »

Ouaip, je pense que tout ceux qui se sont aventuré de ce côté l'on repéré comme vache de la dernière chance. Je pensais pas que quelqu'un l'avait essayé 
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« Répondre #11 le: 11 Décembre 2014 à 21:37:08 »

D'autant plus qu'on y distingue les 4 poteaux d'une ligne électrique ... 
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« Répondre #12 le: 11 Décembre 2014 à 21:39:11 »

Trop court, t'es dans les arbres, trop long t'es sur le grille pain 
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« Répondre #13 le: 11 Décembre 2014 à 22:03:46 »

Moi je pense comme le Bams, Mistral = vent à la con. Surtout si c'est annoncé forcissant ne pas essayer, faire autre chose. Si certains ont bien volé un jour où on renonce, pas de regrets. Même topo à la cadière. Méfiance par vent de N, voire léger NE. On est sous le vent des reliefs de la st-baume. Peu de vent au déco et 100 m au dessus c'est atomique car on se retrouve dans une couche sous-ondulatoire crée par le passage du vent sur le relief de la st-baume. Remarque : ces phénomènes (et leurs conséquences) sont encore plus marqués en hiver lors de journées froides à cause de la densité de l'air qui est beaucoup plus importante (environ 100g de+ / m3)... et comme le mistral est accompagné d'air froid...

Pour réduire les accidents (1 mort samedi dans l'ain, 40 km/h, rafales, parapente fixé au camion par une corde !!!) je pense qu'il est important de se dire qu'on ne vole que dans des conditions aérologiques "saines". C'est-à-dire essentiellement :

1)  pas de vent fort annoncé à tout les étages (pour les cisaillements, les retors, les gros thermiques sous le vent,etc.) en gros < 20 km/h à 3000

2) une instabilité non nulle. Car contrairement à ce que pensent de nombreux pilotes, les thermiques teigneux seront + nombreux et méchants et près du sol... un cocktail explosif !Car seuls les déclenchements surpuissants au fond d'un pierrier pourront se décoller du sol en cas de stabilité. Hélas c'est une des raisons de la recrudescence des accidents à st-andré en septembre-octobre. Beaucoup de pilotes s'essayent à st-andré en se disant que c'est moins fort que l'été. Faux. Le taux de monté moy est - fort, les plafs sont moins hauts, mais pas les bombes qui vous éclatent sous les pieds... ajoutez à ça des pilotes - expérimentés et on comprend pourquoi chaque année il y a 1 ou 2 morts en septembre...

kxucle

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« Répondre #14 le: 12 Décembre 2014 à 13:17:52 »

Loic, Frigo, Jean luc
 
pouvez vous  faire une synthese qui résume les principaux avertissements & recommandationss de cette conversation en vue de remettre à jour le blog, partie 'description des sites'

merci
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Froisseur de Tissu


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« Répondre #15 le: 12 Décembre 2014 à 14:59:47 »

Ne pas voler en marche arrière 
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« Répondre #16 le: 13 Décembre 2014 à 08:22:39 »

Dans mon temps, avant les années 80, on me disait qu'on ne volait à la Ste Baume qu' en queue de Mistral... Peut etre y avait il une raison 
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« Répondre #17 le: 16 Décembre 2014 à 13:13:49 »

Pour répondre à Ksxucle, nous avons quand même un bon retour sur expérience des vols sur la Ste baume.
Sur le papier, ce que tu dis sur les phénomènes aérologiques est exact, mais pour avoir souvent pratiqué la Ste Baume en hiver comme en été, je mettrais quand même quelques petits bémols.

On vole sur la Ste Baume principalement par Mistral, c'est à dire vent de secteur NO, mais aussi en N, N/NE, N/NO et même O/NO.

Dans ce régime de Mistral, il faut bien sûr distinguer "la tête" de la "queue"  .
Méfiat de la tête  (on connaît le proverbe 3/6/9 ...)donc prudence, on se met sur la fréquence fédé et on anticipe sur le renforcement ...
Moins de problème avec la queue  , quoique ... le passage de la deuxième banquette par vent nul peut être technique, donc le plouf peut aussi être dangereux  !

En hiver, même avec un bon ensoleillement, la masse d'air est relativement brassée et on ne ressent pas cet effet "pétard", même si parfois le cocktail thermiques couchés et cisaillés par le vent est assez "chimique".
A cette période, on vole plutôt en dynamique ...

En été (et oui certains pensent que voler par léger Mistral en été n'est pas possible) on peut y faire de très beaux vols thermiques avec des plafs inavouables ...
Là aussi, la masse d'air est assez homogènes car bien brassée, et c'est rare qu'on s'y fasse démonter la tête !
Le Top du top étant un petit O/NO avec rue de cums au dessus de la crête et confluence au rendez vous ... là c'est magique.
Il faut alors ne plus voler collé au relief et enrouler tout ce qu'on trouve en n'hésitant pas à décaler largement en face Sud (attention néanmoins à l'effet bagnard si on sort sous le vent du thermique trop bas ...).

Voila, comme l'a dit Guillaume, à la Cadière, j'imagine facilement que la sous ondulatoire créée par le relief de la Ste Baume ne doit pas être cool.
Par Mistral soutenu, ce phénomène d'onde (Ste Victoire /Crête du Regagnas/ Ste Baume) doit être assez marqué... il faudrait, tester ça un de ces quatre en planeur ...
 
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